Ma méthode de travail pour réussir le PASS (Sorbonne Université)

Aug 28, 2024

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min

Ma méthode de travail pour réussir le PASS

Avant toute chose, je voulais commencer par une petite présentation, et finalement quoi de mieux que de vous présenter ma méthode de travail also known as la chose qui me définit le plus.

Pour démarrer en douceur : Shana Holmes, arrivée 12ème au concours de médecine à la Sorbonne. Maintenant que j’ai posé le cadre je peux vous présenter l’intégralité de la méthode que j'ai utilisé en PASS (parcours d’accès spécifique santé).

Je tenais également à préciser que c’est UNE méthode parmi tant d’autres qui est adaptée à ma manière de fonctionner.

Or nous sommes actuellement presque 8 milliards d’humains, ce qui fait au total 8 milliards d’ADN aussi différents les uns que les autres.

En bref, nous sommes tous différents, nous sommes uniques, et j’ai choisi de vous faire part de ma méthode, non dans l’optique de la suivre à la lettre, mais plutôt pour que vous puissiez vous en inspirer, si vous le souhaitez, en vous nourrissant d’autres témoignages d’étudiants afin de vous constituer VOTRE propre méthode de travail.

Ici un article complet si tu veux faire PASS à la Sorbonne

Mes journées types en PASS

1. Journée type hors période de révision 

8h30 à 12h45 :

Je suivais les cours de la fac en prenant des notes pour être bien attentive, j’étais extrêmement concentrée pendant toute la durée du cours. La concentration est la clé d’un apprentissage solide selon moi, et je l’ai bien expérimenté car les cours que je maîtrisais sur le bout des doigts, avec absolument tous les détails étaient ceux où j’avais été le plus concentrée.  

Intérêt selon moi :

Quand les notions de cours sont liées, remises dans leur contexte et placées dans un ensemble plus grand, je trouve ça bien plus clair, je comprends mieux comment ça marche et j’apprends bien plus efficacement en comprenant vraiment ce qui m’ai expliqué. De plus ça me met une pression pour ne jamais commencer après 8h30

12h45 à 13h30 :

pause manger devant une série ou une vidéo Youtube. Je pense que la durée de la pause dépend vraiment des gens, si vous sentez en vous-même que vous devez faire plus, faites-le. Ce qui compte c’est de respecter la longueur de sa pause, si c’est 1h c’est 1h et pas 1H30 ni même 1h10 (quitte à mettre une alarme moi c’est ce que je faisais).

13H30 à 21H – 22h grand max :

plusieurs possibilités :

1/ Revoir un cours fait à la fac dans la semaine

  • avec la fiche de cours de ma prépa
  • + mes notes que j’ai prises durant le cours
  • + le cours en replay (pour les passages que je n’arrivais pas à comprendre uniquement en lisant la fiche ou des éléments nouveaux qui ne sont pas encore sur la fiche de cours de ma prépa)

2/ Faire une nouvelle fiche dont le cours se déroulera à la fac la semaine d’après pour m’avancer, à l’aide de la fiche de cours de ma prépa

3/ Faire des qcm (créneaux de 1h-1h30 pour les « matières à par cœur » à 2h-4h pour les matières à réflexion type bio-cellulaire, chimie, biophysique ou biostatistiques).  

Toujours avec une correction attentive. Il est important de ne pas la bâcler quand on le peut, car elle est aussi importante que de faire le QCM en lui-même.

Pour gagner du temps, lorsque je faisais les questions, je mettais une petite croix à côté des questions dont je ne connaissais pas la réponse ou dont je n’étais pas sûre pour regarder en priorité ces questions-là et ainsi bien pouvoir intégrer la correction.

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4,9/5

2. Journée type en période de révision 

Ce que j’appelle période de révision c’est une période allant de 1 à 2 semaines avant les concours blancs de ma prépa (un en mi-semestre et un 2-3 semaines avant le vrai concours) et la période avant le concours où tous les cours et ED de la fac sont tombés (2 semaines au 1er semestre et 1mois au 2ème semestre)

Durant cette période il s’agit de faire un maximum de cours et de qcm en un minimum de temps mais sans rien bâcler ni survoler.

Il ne faut rien négliger, même les plus petits détails dans la mesure du possible. Si vous avez du retard il faut réfléchir stratégiquement sur ce qui est le plus susceptible de tomber et faire un tri en conséquence. Il est aussi extrêmement important de garder en tête que c’est un mythe de penser que l’on peut absolument tout connaître par cœur de tous les cours et c’est pareil pour tout le monde même le major.

En étant perfectionniste j’avais vraiment du mal avec ça. Le fait de ne pas tout savoir en sachant que je passais des heures et des heures sur un cours ça me frustrait beaucoup, j’avais peur, très peur, avec l’impression que jamais je n’allais être à la hauteur.

Conclusion ça me ralentissait dans mon travail, au lieu de me concentrer sur mes cours et sur le fait d’en apprendre toujours plus, je me focalisais sur ce que je ne savais pas, parfois j’étais paralysée, comme bloquée dans un cycle infernal du fameux « je ne vais jamais y arriver » « ma mémoire fonctionne moins bien que les autres » « tous les autres font mieux ». Et petit à petit je l’ai accepté et après ça, j’avais vraiment une pression en moins. Tout en continuant à en apprendre un maximum, j’avais désormais à l’esprit que c’était ok de ne pas connaître toutes les petites lignes et tous les chiffres de la leçon.

Après cette petite déviation, qui était tout de même nécessaire à aborder, reprenons.

Une bonne organisation et donc un bon planning sont essentiels pour toute la première année mais surtout durant cette période pour savoir où en est la révision, quels cours sont faits, lesquels sont à revoir etc.

En effet, je suis personnellement quelqu’un qui a besoin de temps pour apprendre, donc pour refaire le tour de tous mes cours il me fallait 2 semaines au 1er semestre et 2 à 3 semaines au 2èmesemestre (car il y avait plus de par cœur comme des dates ou des chiffres).

Donc mon planning m’était absolument indispensable pour avoir une vision globale de mes révisions et ainsi prévoir le temps maximum que j’avais pour un cours, et pour être sûre d’avoir tout fait correctement dans le temps imparti.

La quantité de cours à réviser peut faire peur quand on en prend vraiment conscience vers la fin du semestre et le planning et une façon de ne pas se laisser submerger en s’organisant.

Cela permet de réviser les cours petit à petit en sachant exactement quand réviser quoi. Avoir un planning c’est une sécurité qui permet d’enchaîner les cours de la journée sans se poser de questions et sans stresser de ce qu’il y a encore à faire après car tout est sur le planning à la minute près. Personnellement je mettais même des alarmes pour être sûre de ne pas dépasser le temps que j’avais consacré à ce cours et donc d’être en retard (parfois évidement ça arrive et il faut essayer de réarranger le planning de la journée en fonction, sans se laisser abattre car finalement on trouve toujours le temps quand on n’a pas le choix).

Pour ce qui est du temps dédié à un cours en période de révision il diminue à mesure que j’ai revu la fiche et il dépend de la matière. Début et mi-semestre il varie entre 2H à 4H, mais sur la dernière période de révision, c’est-à-dire avant le concours, un cours me prend entre 2H et 3H maximum (pour les cours que je n’ai pas pu revoir beaucoup de fois car ils sont tombés vers la fin du semestre.

Durant la période de révision mais aussi en première année en général, nos activités sont très redondantes et se résument globalement à dormir-travailler-manger-travailler-manger-dormir. C’est la première grande difficulté. On peut également très rapidement couler dans tout ce qu’il y a faire ou en voulant trop penser à la fin trop vite.

Le meilleur conseil que je pourrais donner pour parer à cela est de s’imaginer un escalier que l’on gravit une marche après l’autre : on ne pense pas au sommet de l’escalier, on ne regarde pas combien de marches il nous reste à gravir, mais on se concentre sur la marche devant nous, celle que l’on monte, et une fois que c’est fait on s’intéresse à la marche d’après, et c’est comme ça qu’un jour on arrive au sommet.

Méthode d’apprentissage 

1. Pour une nouvelle fiche

Matières dites « à par cœur »

Je vais commencer par une première phase où je lis attentivement la fiche en la surlignant. Je m’assure d’avoir compris chaque idée, je ne passe pas à la suite si je n’ai pas compris un mot ou une notion du cours : soit je vais chercher sur internet, soit je réécoute le passage du cours où le prof parle de ça, soit j’essaye de faire des liens dans ma tête avec ce qu’on a appris avant, soit je demande aux gens autour de moi (aux professeurs sur le forum, à ma prépa quand c’est possible, à mes proches) et si je n’ai toujours pas trouvé après tout ça, c’est là que je laisse (c’est rare).

Il est extrêmement important de poser une question quand on n’a pas compris car cela permet, après explication, de débloquer tout un pan de connaissances auquel on n’avait pas accès du fait d’une incompréhension parfois minime mais qui peut tout changer, et donc c’est absolument essentiel pour un meilleur apprentissage.

Vers le milieu de la fiche de cours, j’arrête cette première phase et je reviens au début de ma lecture pour noter sur une feuille toutes les choses importantes selon moi, que j’estime avoir besoin de noter pour le retenir. C’est en écrivant que je retiens le mieux donc cette partie m’est indispensable, et cela me permet de garder ma concentration car mon cerveau est stimulé par le fait d’écrire et je ne peux donc pas divaguer. C’est aussi à ce moment que je reviens sur les détails, comme les petites lignes du cours, les dates, les noms etc. Et ce dès le premier apprentissage pour tout de suite habituer mon cerveau à aller dans le détail, et commencer à mémoriser certaines infos très précises.

Je ne l’avais pas fait au début de mon 1er semestre et je pense que ça m’a fait perdre du temps car j’ai appris les détails bien plus difficilement.

C’est toujours la première fois que je vois le cours que je prends le plus de temps et c’est surtout au début du semestre que j’en prend le plus, car on peut se le permettre. C’est le moment de poser les bases dans chaque matière et de très bien assimiler les premières leçons qui sans ça seront les plus dures à retenir avec le temps. 

Ces différentes phases peuvent se faire le même jour ou en plusieurs jours tout dépend de comment j’ai pu m’avancer d’une semaine à l’autre.

Une autre de mes petites astuces : pendant que je travaillais un cours, je prenais une fiche bristol et je notais au fur et à mesure que je les voyais toutes les valeurs chiffrées (pourcentages, dates, formules etc…) et les noms importants, afin de les regrouper pour ne pas risquer de m’embrouiller entre toutes les valeurs du même cours ou de différents cours.

Cela me permettait aussi de pouvoir lire ces fiches dans les transports pour bien assimiler les chiffres ou noms, qui sont les plus durs à retenir.

Je passais donc en moyenne sur une nouvelle fiche (en plus du cours du prof de fac de 2H) entre 3h et 6h et ça pouvait aller jusqu’à 8H (surtout anatomie). Cela me permettait de commencer tout de suite à acquérir un apprentissage solide afin qu’il se maintienne dans le temps. L’idée étant de poser les bases par le premier apprentissage avec l’objectif de comprendre toutes les notions du cours, puis à mesure des répétitions, de solidifier les connaissances. Évidemment il y a mille et une autres façons de faire et cela dépend aussi fortement de la capacité de concentration, si vous prenez moins de temps sur une fiche et que vous la revoyiez plus souvent c’est tout aussi bien.

Peu importe la méthode, ce qui compte réellement c’est la concentration pendant le travail, c’est absolument primordial, une bonne concentration permet la réussite car c’est elle fera que les connaissances seront solidement acquise dans votre mémoire (cf : phénomènes attentionnels et mémoire : cours que vous allez avoir au S2 sur le cerveau .)

Matières dites « à réflexion »

Pour mon cas, cela dépendait des matières : 

1er semestre PASS: bio-cellulaire

A la Sorbonne Paris, cette matière est considérée comme une matière à réflexion qui me fait penser à la spécialité SVT du lycée. Elle consiste en des problèmes complexes avec analyse de documents, et nécessite à la fois une bonne maîtrise du cours et une capacité de réflexion importante.C’est une de mes matières préférées des deux semestres confondus donc elle ne m’a pas fait peur, je la travaillais comme une matière à par cœur pour acquérir les notions de cours et évidement il fallait mettre l’accent sur les QCM pour l’entrainement, plus que pour les autres matières du S1 avec des créneaux de2h-3h pour moi.

1er semestre PASS: chimie

Selon moi le programme de chimie de la Sorbonne est un programme dur mais qui reste abordable, qui traite de notions plus ou moins présentes dans le programme de terminale de spécialité physique-chimie. L’entraînement est bien plus important que les cours, même s’il peut quand même y avoir quelques questions de cours donc il faut faire attention à quand même le regarder de temps en temps. Le véritable objectif est de faire un maximum de questions en un minimum de temps car l’épreuve de chimie est combinée à celle de biochimie avec 1h au total pour 6 questions de chimie et 30 questions de biochimie.Mais attention la chimie représente 50% de la note donc à ne surtout pas négliger. Seul l’entraînement intensif vous aidera à vous familiariser avec les questions et ainsi à vite comprendre la mécanique des questions et ce qu’on attend de vous et pouvoir le faire vite fait bien fait. 

2ème semestre PASS : biophysique et biostatistiques

Ces matières sont définitivement ma bête noire, je me suis donc acharnée dessus comme pas possible : hors de question pour moi de négliger une matière avec pour seul motif la difficulté. Ce sont justement ces matières qu’il faut le plus travailler et non pas celles où vous êtes déjà à l’aise. Il faut réussir à sortir de sa zone de confort pour aller plus loin, c’est là tout le concept de repousser ses limites, et c’est exactement ce qu’on attend de vous en PASS, en tant que futur personnel du monde médical, et même dans la vie en général c’est ce qu’il faut viser.

Comme pour les autres matières à réflexion : exercice est le mot d’ordre, c’est le seul moyen d’acquérir les méthodes et les automatismes pour savoir quelle démarche utiliser et à quel moment, comment appréhender le problème pour pouvoir répondre aux questions.  

Mes créneaux sur ces matières sont assez larges de2h à 5h au début du semestre puis 2h vers la fin

2. Pour la révision d’une fiche

Hors période de révision

Je prenais la fiche de ma prépa et je la relisais mais en m’assurant de garder toute ma concentration sur ma lecture, souvent je réécrivais également les informations qui avaient du mal à rentrer. Si vraiment c’étaient des choses à apprendre par cœur (comme une liste de pourcentages) je les récitais. Il m’arrivait également de parler à voix haute pour réexpliquer certaines notions dures. Ça permet aussi de garder sa concentration car le fait de parler fait qu’on ne peut pas penser à autre chose.

Période de révision finale

J’appliquais la même méthode mais en prenant des fiches bristols et en notant les choses dont je n’arrivais jamais à me rappeler ou à bien comprendre (basé sur tous les qcm que j’avais fait au cours du semestre) 

Vers les tout derniers jours de révision avant le concours je prenais ces fiches bristols et je les relisais en plus de faire une farandole de qcm.

J’avais aussi un petit carnet d’erreur comme beaucoup où je notais les tous petits détails dont je ne me souvenais pas à 1-2semaines du concours que j’ai un peu relu sur le trajet lorsque j’allais à Villepinte (lieu de notre concours) et également entre les épreuves. Le résultat est que je l’ai très peu lu.

Entre les épreuves je ne conseille pas de lire ses cours mais plutôt de décompresser de l’épreuve précédente, se préparer mentalement à enchaîner avec une autre épreuve, écouter de la musique, parler avec les autres, et aller aux toilettes aussi !!

De toute manière 15 min avant l’épreuve vos connaissances sont ce qu’elles sont et ce n’est pas ça qui va changer la donne mais plutôt votre mental et votre capacité à ne pas se faire emporter parle stress en restant toujours lucide. 

Point QCM : À mesure que le semestre passait je m’exerçais de plus en plus même si j’ai commencé dès le début pour m’adapter au mieux à ce format d’évaluation. Vers la fin je passais mon temps à refaire les concours blancs de ma prépa et du tutorat et les concours des années précédentes.

L’organisation de travail

Je m’organisais en semaine, c’est-à-dire que mes objectifs étaient fixés sur la semaine (je devais avoir vu tant de cours, fais tant de qcm) basé sur l’organisation des cours de la fac. En d’autres termes, tous les cours tombés à la fac sur une semaine donnée, je devais les avoir faits avant la fin de la semaine. C’est de cette manière que je fixais mes limites pour toujours être à jour, je me l’imposais et si je devais passer moins de temps sur un cours je le faisais du moment que globalement je restais dans les temps.

Mon planning était préparé le dimanche soir pour le lundi jusqu’au jeudi (fin des cours de la fac pour la semaine).Le jeudi soir je faisais un second planning pour vendredi et week-end, ce qui me permettait de faire le point en fin de semaine et d’observer ma progression sur les cours de la semaine. Sur la fin de la semaine j’alternais entre :

  • Terminer les cours de la semaine que je n’avais pas eu le temps de finir 
  • Faire des qcm sur les cours de la semaine
  • Revoir des cours datant de 1 à 2 semaines.

Pour savoir quel cours je révisais à quel moment je me basais sur les qcm que j’avais fait sur les cours déjà tombés, notamment grâce aux khôlles de ma prépa (le tutorat en fait aussi) et je révisais ceux avec lesquels j’étais le moins à l’aise. 

Þ   M’avancer sur des cours de la semaine d’après en m’appuyant sur les fiches de cours de ma prépa 

·     Point planning :

C’est le seul moment de l’année où il est impératif de prendre son temps. Un planning il faut le faire avec autant de concentration que lorsque l’on travaille un cours car c’est la ligne directrice de son travail, sans lui tout est désorganisé et il n’y a plus d’ancrage solide sur lequel s’appuyer. Je pouvais mettre 30 min à le faire jusqu’à 1h pendant la période de révision d’avant le concours.

C’est toute une stratégie que de savoir quel cours mettre à quel moment et de pouvoir placer tous les cours sans en oublier un seul
(et croyez-moi il y en a tellement que ça devient vite simple d’en laisser un à l’abandon)

Conseils et habitudes pour réussir

- Je me suis toujours callée sur les cours de la fac, ça me permettait de me forcer à ne pas prendre de retard.

- J’allais en cours le mardi parce que l’après-midi j’avais les ED(enseignements dirigés : correction d’exercices avec des profs de la fac)en présentiel. Le reste du temps je suivais les cours et travaillais depuis chez moi (mais si je sentais que j’avais besoin de sortir je pouvais aller à la bibliothèque par exemple) 

- Pour les pauses :

moi je m’écoutais, si je sentais qu’à un moment je devais faire une pause car je perdais en concentration je le faisais et ce même si ça faisais une heure que j’avais commencé à travailler. En effet, travailler sans concentration comme je l’ai dit précédemment ça revient à une perte de temps car l’apprentissage est 2 voire 3 ou même 4 fois moins efficace. Mais je fais des pauses qui, pour mon temps de régénération, me paraissent raisonnables : maximum 15 min. Mais encore une fois, cela dépend des gens et si vous sentez le besoin de faire une pause de 1h moi je pense qu’il faut le faire sans se sentir coupable et que ça n’est pas un souci, dès lors que la pause est réellement nécessaire et n’est pas uniquement justifiée par la flemme. Il faut savoir être stricte avec soi-même et ne pas abuser, une pause ça se prend que quand on en sent le besoin, il y a un équilibre à avoir entre flemme et temps de repos nécessaire et c’est assez dur à trouver. Mais évidemment à force on y arrive car c’est quelque chose qui s’acquiert avec le temps et l’expérience du travail.  

- Dormir = la base.

Sans dodo, on n’est rien, le sommeil est un besoin vital que tout humain se doit de respecter. Vous ne pouvez pas vous attendre à tenir 9 mois dans ces conditions en dormant 4-5h par nuit c’est physiquement impossible (sauf pour certaines personnes possédant une mutation génétique qui dérègle leur cycle du sommeil et en conséquence n’ont pas besoin d’autant de sommeil mais c’est très rare !).

Conclusion : il mieux vaut travailler 1 ou 2 cours de moins afin de se coucher plus tôt mais au moins tous les cours travaillés ont été travaillés efficacement et le lendemain on est prêt et débordant d’énergie pour attaquer la journée. Et si vous ne dormez pas assez, vous n’allez pas sentir la fatigue directement car le corps humain s’adapte et ai fait pour survivre dans n’importe quelle condition (dans la limite du raisonnable). Mais petit à petit, jour après jour, vous serez de moins en moins efficace jusqu’à épuisement et puis potentiellement un burn out, en effet votre corps tiendra jusqu’à une certaine limite où les besoins vitaux se feront trop ressentir. 

-Pour finir, et c’est la chose la plus importante : il faut s’imposer des limites.

Par exemple mon téléphone je me forçais à ne pas le toucher (en fait il ne faut pas pouvoir voir les notifs sinon ça attire le regard et ça déconcentre) et je ne travaillais jamais en regardant mon téléphone toutes les 5 min, c’est très mauvais pour la concentration : c’est faire 2choses en même temps et c’est donc retenir uniquement la moitié du cours.

Je mettais aussi des alarmes pour m’imposer mes timings si c’est 2hde leçon c’est 2h pas plus, si je dois me réveiller à 7h30 c’est 7h30 et pas 7H45, si je dois finir à 21h, je finis à 21h pas à 20h55, ça peut paraître un peu bête mais en fait c’est le principe même de s’imposer des limites et après on est fier d’avoir travaillé jusqu’au bout sans lâcher et c’est ça le plus important.

Comme pour tous les étudiants normalement constitués, il y a eu quelquefois où je n’avais pas envie, où je n’étais pas motivée, où je dépassais un peu ma pause midi, où je ne me réveillais pas assez tôt. Mais le plus important c’est de s’acharner, de se forcer à aller jusqu’au bout des choses, quand on a prévu quelque chose on le fait. Parfois je dois bien vous l’avouer j’avais envie de finir à 18h mais je me poussais encore et toujours à aller jusqu’à l’heure que je m’étais imposée, alors oui parfois on travaille plus lentement, on est moins efficace, on éprouve de grandes difficultés à ne pas penser à autre chose, mais finalement ce qui compte réellement, ce qui va ajouter du poids dans la balance de la réussite c’est cette capacité à aller jusqu’au bout du bout.

J’espère que cet article vous aura plu, qu’il vous aura aider dans ce périple truffé de difficultés qu’est le PASS.

Mais s’il y a une chose qu’on se doit de ne jamais oublier :

Le travail fini toujours par payer

C’est mon mantra, en espérant que ça devienne le vôtre aussi.

Shana. 

Vous pouvez retrouver mon témoignage en podcast. 

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